Tout en chassant les ombres je te devine, Mon endormie, si paisible, si divine. Et mes doigts, sur ta peau, je les laisse courir Pour espérer te voir esquisser un sourire.
Quand tes cils, sous mon souffle, doucement frémissent, Je vois presque ton regard plein de malice. Tu respires, soupires et tu t'étires Alors qu'à chaque seconde je te désire.
J'imagine tes rêves, revis notre idylle, Pour t'emmener en songe, loin, sur une île. N'ouvre pas les yeux, ô bel ange des plaisirs. Laisse mes regards, encore, te parcourir.
Car en chassant les ombres je te devine, Mon assoupie, si paisible, si divine. Et mes doigts, sur ta peau, je les laisse courir Pour tout contre toi, si tendrement, m'endormir.